
Dans les milieux qualifiés à tort ou à raison d’« extrême-droite », il existe une fascination notoire pour les pays d’Europe orientale. Ceux-ci sont aisément décrits comme l’ultime bastion de la race blanche. Il s’agirait du dernier sanctuaire de l’humanité aryenne, d’un rempart vertigineux contre la déliquescence du monde occidental, et ainsi se succèdent toute sorte de considérations dithyrambiques.
A vrai dire, je n’ai pas l’intention de détricoter cette représentation fantasmagorique de ces ex-satellites de l’Union Soviétique. Comme vous pouvez vous en douter, j’adhère à un point de vue plus nuancé sur la question. Je suis de plus en plus réservé vis-à-vis de la à la perpétuation de cet « éden » pour différentes raisons.
Il est indiscutable que les Slaves, les Roumains, les Hongrois ou les Baltes échappent à notre décrépitude actuelle et le souhait de rejoindre leurs contrées épargnées nous vient très vite à l’esprit. Or, voici le question centrale : pendant combien de temps ces pays seront-ils épargnés ? Pendant combien de temps seront-ils complaisamment laissés à l’écart de notre agonie contemporaine ? Pendant combien de temps jouiront-ils de ce sursis chimérique ? Voilà des interrogations angoissantes que je me suis résigné à formuler dans un contexte de plus en plus incertain.
Mon objectif n’est donc pas de déchiqueter avec hargne les peuples slaves ni de les aduler avec une désespérante candeur. Je me répète lourdement ; mais je ne veux pas développer une grille d’analyse équivoque. Tenons-nous en donc à des faits spécifiques et concrets. Ce qui sera aussi une opportunité pour alimenter la section des articles consacrés à l’actualité étrangère : finalement, nous n’évoquons pas souvent les pays d’Europe de l’Est. Alors, où en sommes-nous ?
Ce dimanche 24 novembre, l’élection présidentielle roumaine s’est achevée. La Roumanie n’est pas un pays si lointain mais les informations ne foisonnent pas non plus à son sujet. Ajoutons que les stéréotypes dépréciatifs qui entachent la réputation des Roumains sont fréquents voir tolérés en République post-française. Les Roms hideux n’ont pourtant aucun rapport ethnoculturel avec les Valaques (c’est-à-dire les populations romanophones dans leur ensemble).

Ne nous attardons pas davantage sur la présentation de ce pays européen et contentons-nous de lire les résultats de son élection présidentielle avec un curseur identitaire.
Ce dimanche, un Teuton d’obédience merkelienne a été de nouveau porté au sommet de la présidence roumaine : un certain Klaus Iohannis (qui est issu des communautés saxonnes historiquement implantées en Transylvanie) entame de la sorte un second mandat. Nous sommes ainsi en présence d’un Allemand.
Certes !
Hélas, ce descendant de luthériens germanophones est réputé pour son soutien sans faille à l’Union Européenne et à tout son cortège de « valeurs » libérales, de conceptions démocratiques et de pitreries égalitaristes. L’honorable Klaus ne semble visiblement pas non plus insensible au bourrage de crâne pro-invertis si nous nous référons à une de ses interviews parues en 2016. En matière de politique étrangère, Klaus Iohannis maintiendrait le cap de l’orthodoxie atlantiste pour ne pas froisser les États-Unis – nonobstant le redéploiement progressif des forces de l’OTAN dans le Pacifique face à la Chine, autrement plus redoutable que la Russie en terme de rapport de force économique. Le président roumain réélu se targue de vouloir défendre les frontières roumaines mais a déjà cédé aux injonctions de l’Union Européenne concernant les « quotas » de migrants.

Au-delà de ces caractéristiques navrantes, la particularité de cette élection réside dans le détrônement des cryptocommunistes (reconvertis en « aimables » sociaux-démocrates). La diaspora roumaine s’est mobilisée à plus de 90% en faveur de Klaus Iohannis. La presse occidentale est bien évidemment en pleine exultation devant ce merveilleux triomphe de la démocratie, des droits humains et des libertés plus sacrées que les Dieux eux-mêmes.
Il faut se rendre dans les coulisses du cirque électoral pour dénicher des informations plus déterminantes : tout d’abord, la Roumanie ne s’est jamais tout à fait affranchie du joug bolchévik comme en atteste la persistance des Rouges à travers les maillons de la chaîne institutionnelle, politique, médiatique ou culturelle de l’État roumain. Ce constat s’applique aussi dans la plupart des contrées voisines. Croire que la (re)montée au pouvoir d’un chantre de l’eurolibéralisme comme Iohannis résoudra ce problème témoigne d’une grande naïveté. Il semblerait malheureusement que de nombreux électeurs roumains s’imaginent pouvoir désarmer l’hydre néo-soviétique avec le poison du libéralisme.
Outre les électeurs de la diaspora roumaine, Ioahannis acquiert 63,87% des voix au second tour grâce à l’appui des jeunes générations et des classes moyennes urbaines. Le Parti social-démocrate représenté par Viorica Dăncilă régresse de manière significative en ne récoltant que 36,12% des voix.

Le formatage de l’opinion publique dans le sens du judaïquement correct est déjà en train de déposer son empreinte sur la direction de la société en Roumanie. Il n’est pas seulement question d’enthousiasme juvénile pour décrypter cette tendance. Nous avons affaire à un véritable complexe d’infériorité très dommageable chez les Européens de l’Est – et que nous retrouvons jusqu’en Russie. L’Europe occidentale reste perçue comme un eldorado ou une corne d’abondance dans l’esprit de ces personnes. Il est exact que les Roumains sont sujets à des carences économiques et qu’ils ne bénéficient pas du stade de développement économique de leurs voisins occidentaux : le salaire moyen net en Roumanie, par exemple, s’élève laborieusement à 522€ (par contraste avec celui des Français qui avoisine les 2250€).
L’émigration substantielle des jeunes Roumains vers de meilleurs horizons se conçoit d’autant plus que les Occidentaux n’ont pas forcément conscience de leur niveau de confort matériel hors du commun par rapport à leurs cousins de l’Est. C’est un fait indéniable.
L’autre problème qui surgit avec cet état d’esprit contrarié et cette insatisfaction persistante étant le mimétisme pro-occidental qui en dérive – et qui est loin de se tarir. Cette reproduction enjouée du style de vie occidental débouche sur la conversion à la « foi » libérale, sur le reniement des pratiques traditionalistes, sur la dévaluation des mœurs classiques, sur la fétichisation de l’humanitarisme et – de manière logique – sur l’affaissement des capacités d’auto-défense tant ethnique que raciale. Les Roumains ne se contentent plus de coexister de façon pacifique avec des Allemands luthériens (une cohabitation entre Européens de souche n’est jamais nuisible dans l’absolu), mais sont désormais exhortés à tolérer les immondices tziganes qui ne vivent que de larcins, de trafics et de mendicité agressive. Les facultés immunitaires continuent à décliner au point de les pousser à cautionner l’installation de métèques proche-orientaux, de Barbaresques frénétiques, d’Asiates dravidiens ou encore de monstruosités négroïdes diverses et variées.

Les « minorités visibles » ne représentent qu’un infime pourcentage de la population en Roumanie mais finiront par vite prendre leur envol démographique dans des conditions aussi favorables. Non, je ne déraisonne pas du tout : souvenons-nous que la submersion des pays scandinaves ou de la Suisse par des meutes d’allogènes de race inférieure remonte à une période très récente et ce processus génocidaire ne s’est accéléré que dans le courant des années 2000.
La relative « arriération » des Européens de l’Est est un préservatif qui ne durera pas compte tenu de la croissance économique qu’ils rencontrent. Le comble étant que la pénurie de main-d’œuvre dans certains secteurs d’activités devient un prétexte pour recruter de la vermine brune selon les félons de la haute bourgeoisie. Nous connaissons déjà les conséquences de ces « choix » remarquables en Occident. Plus largement, l’imposture de cette élection illustre à merveille la faillite du système démocratique. Les dynamiques électorales en France, finalement, sont très comparables à cette gabegie érigée en mode de fonctionnement idéal. Tandis que la Chine est battue en brèche par la presse juive à cause de son régime autoritaire, nous devrions nous préparer à instruire le procès de de l’oligarchie cosmopolite se drapant avec les oripeaux de la « démocratie » depuis trop longtemps.
De la même façon que le paysage politique français est sous la tutelle des vagabonds de Sion, les Roumains ne pouvaient se prononcer qu’entre des factions eurolibérales ou le statu quo avec les néocommunistes du Parti social-démocrate.
La « liberté » tant vantée par les démocrates est une illusion aussi épaisse que le nez épaté d’un Camerounais. La « diversité d’opinions » est un trompe-l’œil pour les crétins, dont les yeux brillent devant le faste de cette superficialité ronflante. La mémoire de l’électeur lambda est diablement nulle et toute velléité d’autocritique lui apparaît comme un effort insurmontable. Le succès d’un Iohannis en Roumanie obéit aux mêmes règles tacites que l’érection du macronisme en France : la médiocrité souriante, les promesses grandiloquentes et le souci de la communication médiatique aux dépens de toute vision politique crédible. Le guide luthérien des Roumains prétend vouloir lutter de toutes ses forces contre la « corruption », les pots-de-vin ou les fonctionnaires soudoyés tout en constituant une partie intégrante du régime en place. Macron est accoutumé à réciter des odes aux « changements » et à promouvoir des réformes « courageuses » en étant un poulain des Marchands du Temple : si le rythme n’est pas le même, le genre est identique. Les surfaces du produit se distinguent, mais la substance toxique sous le couvercle reste la même.
Malgré tout, il est important d’achever cette modeste contre-enquête de l’élection présidentielle en Roumanie avec une note positive : le taux d’abstentionnisme a été drastique au premier comme au second tour (49,88% de participation est un chiffre lamentable que les journalistes occidentaux préfèrent occulter).
Ce phénomène de boycott lors des élections est aussi perceptible dans la plupart des nations d’Europe de l’Est.
Il ne serait pas avisé de vouloir interpréter en toute clarté ce désengagement des circuits électoraux. Nous pourrions croire que les Roumains abstentionnistes rechigneraient à exercer leurs « responsabilités civiques » après plusieurs décennies de coercition soviétique ; mais prendraient-ils la peine de s’inscrire sur des listes électorales si tel était le cas ? Le profil sociologique de ces masses déconnectées de l’illusion démocratique est difficile à établir et n’est sûrement pas uniforme – nous aurions besoin de sources retranscrites en langue française ou anglaise pour mieux nous fixer à ce sujet. Mais puisqu’il ne faut jamais s’avouer vaincu, il est possible que des Roumains nostalgiques de la Garde de fer occupent une place non négligeable au sein de cette catégorie : anticommunistes endurcis, antilibéraux convaincus, fiers de leur identité et désireux de faire battre le cœur de leur patrie. Comment pourraient-ils se reconnaître dans cet éventail de factions envoûtées par la pègre de Judée ?
Les nationalistes roumains devraient en profiter pour contempler l’inefficacité du chauvinisme étriqué et renoncer à leur tropisme antislave, reliquat d’une époque révolue. Nous pourrions aussi longuement remettre en cause la valeur du prosélytisme chrétien (en l’occurrence orthodoxe) pour mener à bien un tel combat. Il faut espérer qu’une avant-garde raciste et populaire germera sur le sol roumain pour charmer les électeurs abstentionnistes ou indécis. Des mesures de coopération approfondie avec les États voisins seraient aussi une solution durable tant sur le plan économique que dans le cadre d’une vraie réorientation géostratégique. Ce qui impliquerait de se concilier avec à la fois les Magyars, les Bulgares et les Slaves en général. Par contre, une réintégration de la Moldavie serait un pari risqué compte tenu de l’importante minorité russophone s’y trouvant.
Puisque l’irrédentisme intra-européen perd aujourd’hui son intérêt en-dehors des revendications serbes au Kosovo, les Roumains doivent imaginer le visage futur de l’Europe. Devra-t-il ressembler à celui d’une mulâtresse démoniaque ou conserver son aryannité virginale ? La désunion des Européens de l’Est est exploitée de manière subversive par les Hébreux. Le jour où les Slaves, les Magyars et les Baltes renonceront à leurs différends futiles et s’associeront face au péril afro-sémitique, ces peuples formeront bel et bien la citadelle du monde blanc actuellement au bord de la déchéance.
Les camarades racialistes qui douteraient de la possibilité de ce projet de collaboration est-européen tout en appelant à l’unité des Blancs du globe terrestre me laissent… perplexe, disons-le. Une unification « sectorielle » des Blancs ou une coalition aryenne à l’échelle d’une région particulière est certainement plus réaliste qu’un hypothétique redressement concerté des nôtres depuis l’Amérique du Nord à l’Extrême-Orient sibérien en passant par l’Afrique du Sud et l’Australie. Au-delà de nos divergences d’opinion sur l’évolution géopolitique des pays d’Europe de l’Est, nous conviendrons que les Roumains gardent de meilleures marges de manœuvre que les Français dont l’intégrité biologique vacille avec éloquence. La France est déjà en route pour le Congo : les gènes déficients du Nègre se glissent dans des proportions toujours plus extravagantes dans notre organisme à l’abandon.
Les Roumains sont à la croisée des chemins. Il leur incombera de se prononcer sans une once de scrupule s’ils tiennent à survivre..
